Immigration irrégulière
SÉJOURS IRRÉGULIERS
ÉTRANGERS EN SITUATION IRRÉGULIÈRE
Le nombre d’étrangers en situation irrégulière est incertain. Il est généralement estimé par le biais du nombre de bénéficiaires de l’aide médicale d’État. Le chiffre est en hausse constante depuis 2015, en dépit du rétablissement des contrôles aux frontières.
COÛT DE LA LUTTE CONTRE L’IMMIGRATION IRRÉGULIÈRE
1,8 milliard d’euros par an (à 90% sur le budget du ministère de l’Intérieur) pour 16.000 fonctionnaires et militaires mobilisés à plein temps.
INTERPELLATIONS
= 147.154 en 2024 (+18,9% par rapport à 2023).
Trois étrangers sur dix en situation irrégulière sont d’origine maghrébine.
OBLIGATIONS DE QUITTER LE TERRITOIRE
OQTF
ÉLOIGNEMENTS FORCÉS
12.856 éloignements forcés en 2024, sur un total de 21.601 expulsions (6.190 sont spontanés ou aidés).
Taux d'exécution des OQTF
En moyenne, même lorsqu'un laissez-passer consulaire a été délivré, 36% des tentatives d’éloignements forcés sont annulées à cause de l’obstruction de l’intéressé et 29% en raison des recours juridictionnels.
CENTRES DE RÉTENTION ADMINISTRATIVE
pour 1.936 places disponibles.
CONTENTIEUX LIÉ AUX OQTF
Les juridictions administratives sont désormais saturées par ce contentieux de masse.
COÛT D’UNE JOURNÉE EN CRA
Le coût total moyen d’une personne détenue en CRA est estimé à 16.200 € pour une durée moyenne de rétention de 27 jours.
COÛT D’UN ÉLOIGNEMENT FORCÉ
Pour un coût total minimal de 50,3 millions d’euros (2022).
DROIT D'ASILE
DEMANDES D'ASILE
157.947 en 2024 (-5% par rapport à 2023, 167.000 demandes). Ce nombre a pratiquement doublé depuis 2016 (85.244) et plus que triplé depuis 2001 (47.291 demandes). Il était de 1.200 en 1972, 2.188 en 1974, 16.000 en 1976, 20.000 en 1981, 34.352 en 1988, 61.422 en 1989, 46.784 en 1991, 61.000 en 2012, 121.200 en 2017.
REFUS D'ASILE
Nombre de refus d’attribution de l’asile en 2025
87.722 en 2024, soit un taux de refus de protection de 57%.
NON-ÉLOIGNEMENT
"La politique d'asile est devenue la principale source d'arrivée d'immigrants clandestins en France", selon la Cour des comptes.